Il faut réduire les émissions de gaz à effet de serre mais l’adaptation des personnes et des territoires est tout aussi cruciale, avec 216 millions de réfugiés climatiques possibles d’ici à 2050, écrit l’ancienne ministre pakistanaise Hina Rabbani Khar, membre de la Climate Overshoot Commission.
Tribune d'Hina Rabbani Khar, 11 octobre 2024
Une autoroute inondée dans le Sindh, la province du sud du Pakistan (août 2022). Trente-trois millions de personnes sont affectées par les changements climatiques dans le pays, selon les autorités. — © EPA/WAQAR HUSSEIN
Les vingt derniers mois ont été marqués par une série d’événements climatiques extrêmes, notamment dans mon pays. Deux ans après des inondations tragiques, le Pakistan est de nouveau frappé par des vagues de chaleur extrême et des inondations record, entraînant mortalité, migrations forcées et autres catastrophes sociales et économiques. Des incendies ont fait des ravages en Amérique du Nord, des inondations dévastatrices ont touché dix pays en seulement douze jours, des vagues de chaleur record ont frappéla Chine, le centre et le sud de l’Europe et les Etats-Unis. Parallèlement, des ouragans et des cyclones meurtriers tragiques ont causé la mort d’au moins 10 000 personnes en Libye, en Grèce, en Turquie et en Bulgarie; le coût du changement climatique a été calculé d’un montant stupéfiant de 16 millions de dollars américains par heure.
La tribune publiée dans Le Temps est accessible ici.
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